Devenez citoyen béninois 🇧🇯 : la CCBC vous accompagne !
Retis Steffy
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Reconnaissance de la citoyenneté béninoise aux afro-descendants : la Chambre de Commerce Bénin Canada (CCBC) développe un service d’accompagnement pour les afro-descendants du Canada.

Suite Ă  l’adoption de la loi sur la la reconnaissance de la nationalitĂ© bĂ©ninoise aux Afro-descendants  par la RĂ©publique du BĂ©nin, nous avons reçu de nombreuses demandes d’informations concernant les dĂ©marches Ă  suivre. La Chambre de Commerce BĂ©nin-Canada (CCBC) est heureuse de vous annoncer *|FNAME|* la mise en place d’un service d’accompagnement personnalisĂ© pour vous guider Ă  chaque Ă©tape de ce processus.

Pourquoi se faire accompagner par la CCBC ?

Un gain de temps : Nous vous aidons Ă  Ă©viter les erreurs et les allers-retours administratifs.
Un suivi pas Ă  pas : De la prĂ©paration de votre dossier Ă  la soumission officielle.

Un accès direct aux bonnes informations : Nous collaborons Ă©troitement avec les institutions compĂ©tentes

Vous ĂŞtes un.e Afrodescendant.e 
et souhaitez obtenir la nationalité béninoise ? Grâce à la nouvelle loi béninoise, vous pouvez désormais retrouver vos origines et bénéficier d’une citoyenneté reconnue.
DOCUMENTS PERSONNELS
JUSTIFICATIFS DEMANDÉS
Passeport ou carte d’identité en cours de validité
 Extrait d’acte de naissance ou document équivalent
Preuve de filiation africaine ou déclaration sur l’honneur
Preuve d’adresse actuelle
Deux photos d’identité récentes
Casier judiciaire de moins de 3 mois
Preuve de paiement des frais administratifs
Un justificatif de domicile (facture normalisée de services publics: eau, électricité, relevé de taxes ou d’impôt, avis de cotisation)
SI APPLICABLE
Documents de changement de nom
Acte de mariage (pour une demande conjointe)
documents requis
✔️ Zéro stress : Nous nous chargeons de tout !
✔️ Service premium et personnalisé : Un suivi continu et rigoureux à chaque étape.
✔️ Accès direct aux autorités béninoises : Grâce à notre expertise et notre réseau.
✔️ Gain de temps considérable : Évitez les erreurs et les allers-retours administratifs.
Pourquoi faire confiance Ă  la CCBC pour vous accompagner?
documents requis

TĂ©lĂ©chargez la brochure de l’offre ici.

đź“© Pour toute question ou inscription, Ă©crivez-nous Ă  infos@ccbenincada.com.

Published: mars 19, 2025
Writen by
Retis Steffy

Table des matières

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Entretien avec l’entrepreneur, agriculteur, investisseur et chroniqueur, canadien François Lambert : « Le Bénin n’est presque plus un pays du tiers-monde »

(Agence Ecofin) – Lors du Colloque Ă©conomique et crĂ©atif BĂ©nin-Canada, organisĂ© du lundi 7 au vendredi 11 avril Ă  Cotonou au BĂ©nin par la Chambre de Commerce BĂ©nin-Canada,nous avons rencontrĂ© l’entrepreneur et investisseur canadien François Lambert. InvitĂ© d’honneur de l’évĂ©nement, il nous parle des opportunitĂ©s de collaboration entre le BĂ©nin et le Canada, et de la nĂ©cessitĂ© de promouvoir le potentiel de cette connexion. Agence Ecofin : En mars 2025, le Canada a annoncĂ© sa stratĂ©gie africaine. Votre prĂ©sence ici poursuit-elle les mĂŞmes objectifs de collaboration ? François Lambert : J’ose croire que oui. Je suis très prĂ©sent dans l’environnement agricole et entrepreneurial du QuĂ©bec. Pour moi, il s’agissait de venir ici, de voir ce qui se fait, ce qui est exportable, et d’évaluer les possibilitĂ©s d’investissement. Ces options sont envisageables. Je peux dĂ©jĂ  dire que j’ai vu de belles opportunitĂ©s, des entrepreneurs intĂ©ressants, des gens qui veulent rĂ©ussir ici au BĂ©nin. AE : Justement, qu’est-ce qui vous a poussĂ© Ă  venir au BĂ©nin ? FL : Je suis dĂ©jĂ  venu ici en 2007. Et surtout, je pense que tout entrepreneur qui rĂ©ussit a le devoir social. Celui d’ouvrir, de partager son savoir et d’essayer d’aider les autres. Souvent, lorsque je donne des confĂ©rences ou des ateliers, des personnes me recontactent quatre ou cinq ans plus tard pour me dire : « Hey, tu as allumĂ© une Ă©tincelle en moi, et c’est ce qui m’a poussĂ© Ă  commencer, Ă  grandir, et Ă  voir que tout Ă©tait possible, parce que tout est possible. Â» J’aime bien allumer cette Ă©tincelle et c’était important pour moi de venir le faire ici, au BĂ©nin. CCI BĂ©nin – Colloque Ă©conomique et crĂ©atif : les opportunitĂ©s BĂ©nin–Canada a l’honneur AE : Vous ĂŞtes venu en 2007. Depuis, qu’est-ce qui a changĂ©, notamment dans l’environnement des affaires et dans les secteurs oĂą vous ĂŞtes actif ? FL : En 2007, j’étais venu en tant qu’entrepreneur pour ouvrir un centre d’appel, car j’étais dans ce domaine Ă  l’époque. Nous avions Ă©valuĂ© diffĂ©rents pays, et le BĂ©nin Ă©tait une place de choix. Finalement, nous n’avons pas obtenu le contrat.Quand je regarde le BĂ©nin aujourd’hui, beaucoup de choses ont changĂ©, ce qui n’est pas Ă©tonnant. Le contexte mondial a Ă©voluĂ© depuis 2007. Par exemple, le Canada importe 60 Ă  70 % de son miel de divers pays, mais pas encore du BĂ©nin. C’est donc une opportunitĂ©, car le marchĂ© est ouvert Ă  de nouveaux fournisseurs. Cela signifie que nous sommes prĂŞts Ă  accueillir du miel de diffĂ©rents pays, et le BĂ©nin doit se positionner sur ce marchĂ©. Ce qui a beaucoup changĂ© ici, c’est la volontĂ© entrepreneuriale. Bien Ă©videmment, on voit que le gouvernement actuel a encouragĂ© cet esprit entrepreneurial et la crĂ©ation d’entreprises. Mais au-delĂ  du gouvernement, on sent une vĂ©ritable envie de bâtir, de rĂ©pondre Ă  des besoins. Il y a Ă©normĂ©ment de dynamisme. Ce dynamisme entrepreneurial contribue Ă  attirer des investissements au BĂ©nin, mais Ă©galement Ă  pousser Ă  l’exportation. « Ce qui a beaucoup changĂ© ici, c’est la volontĂ© entrepreneuriale. Bien Ă©videmment, on voit que le gouvernement actuel a encouragĂ© cet esprit entrepreneurial et la crĂ©ation d’entreprises. » Dès les premiers jours du colloque, j’ai constatĂ© cette diffĂ©rence. Les entrepreneurs rencontrĂ©s ici donnent de l’espoir : il y a des possibilitĂ©s. L’entrepreneuriat commence toujours par la croyance dans une possibilitĂ©. Quand je raconte mon parcours — issu d’un père agriculteur, dans une rĂ©gion Ă©loignĂ©e du QuĂ©bec — et la manière dont nous avons bâti notre entreprise [qui produit du sirop d’érable en canettes, NDLR], je montre que tout est possible. Cela montre aussi l’importance de l’éducation. Pour les Canadiens, l’Afrique, et le BĂ©nin en particulier, ne sont pas si loin. Nous sommes habituĂ©s Ă  traiter avec la Chine, qui est Ă  quatorze heures de vol et avec qui nous avons une barrière linguistique. En Chine, nous devons souvent passer par des traducteurs. Ici, au BĂ©nin, nous partageons la mĂŞme langue. Cela facilite Ă©normĂ©ment les investissements. « Pour les Canadiens, l’Afrique, et le BĂ©nin en particulier, ne sont pas si loin. Nous sommes habituĂ©s Ă  traiter avec la Chine qui est Ă  quatorze heures de vol. » Cependant, les Canadiens ne le savent pas encore assez. Et les BĂ©ninois doivent aussi comprendre que, mĂŞme si le Canada semble lointain, si nous avons pu Ă©tablir autant de relations commerciales avec la Chine, alors nous pouvons certainement le faire avec le BĂ©nin. Moi, je suis dans la transformation du sirop d’érable, et chaque jour, je travaille Ă  faire rayonner le QuĂ©bec, au Canada et Ă  l’international. Les BĂ©ninois doivent eux aussi s’approprier ce type de rĂŞve et se dire : « Pour moi aussi, c’est possible. Â» AE : Sur quels axes les entreprises canadiennes et bĂ©ninoises peuvent-elles collaborer ? FL : La première Ă©tape, je pense, est l’agroalimentaire. C’est lĂ  que le BĂ©nin dispose d’une force. Quand on regarde le miel, par exemple, il y a une vĂ©ritable opportunitĂ© pour les annĂ©es Ă  venir. Il faudrait voir Ă©merger ici des apiculteurs qui partent de deux ruches, passent Ă  cinq, puis Ă  dix, pour arriver Ă  mille, deux mille, voire trois mille ruches afin de pouvoir exporter. C’est rĂ©alisable en commençant petit, avec des financements adaptĂ©s, en s’installant durablement, et en combinant le savoir-faire local et international. Il faut conserver l’aspect artisanal : c’est cela que le BĂ©nin doit vendre. Qu’est-ce que les BĂ©ninois doivent offrir ? La qualitĂ©. Laissons la Chine produire la quantitĂ©. Le BĂ©nin doit miser sur un savoir-faire, sur son exotisme. « Il faut conserver l’aspect artisanal : c’est cela que le BĂ©nin doit vendre. […] La qualitĂ©. Laissons la Chine produire la quantitĂ©. » Ce serait idĂ©al de commencer par des exportations massives de conteneurs, mais la rĂ©alitĂ© entrepreneuriale ne fonctionne pas ainsi. Il faut d’abord Ă©tablir un lien de confiance. C’est le rĂ´le des entrepreneurs bĂ©ninois, des chambres comme la Chambre de Commerce BĂ©nin Canada, en travaillant avec la Chambre de Commerce et d’Industrie BĂ©nin. Si, après ma prĂ©sence ici, je parle du BĂ©nin rĂ©gulièrement au Canada, les Canadiens finiront par avoir confiance et par acheter les produits bĂ©ninois. Au QuĂ©bec, nous n’avons pas d’usine de fabrication d’huile Ă  grande Ă©chelle. Ici, au BĂ©nin,

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Colloque Ă©conomique et crĂ©atif BĂ©nin-Canada 2025 co-organisĂ© entre la Chambre de Commerce BĂ©nin Canada et le Chambre de Commerce et d’Industrie du BĂ©nin

Avec plus de 12 ans d’expérience en gestion stratégique, accompagnement d’entreprises et développement de projets internationaux, il aspire à bâtir des ponts entre le Bénin et le Canada en développant des solutions stratégiques et innovantes adaptées aux besoins des membres de la CCBC

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